Dans le Valenciennois, « on est face à un problème d’éducation sanitaire »
Chirurgienne plastique, Amandine Bonte a raconté avoir envoyé chez le gynécologue des patientes qui n’en avaient pas consulté depuis quinze ans mais voulaient une augmentation mammaire. PHOTO SAMI BELLOUMI – VDNPQR
« On a un retard dans le diagnostic qui est important », ne peut que confirmer Joseph Rodriguez, chirurgien cancérologue passé par l’Institut Curie. Quand le système paternaliste des mines s’est effondré, « une partie de la population n’a pas su passer le cap et se prendre en charge. On est face à un problème d’éducation sanitaire, je dirais même d’éducation civique. »